Plusieurs événements m’ont amenée à emprunter le chemin de la guérison et de la spiritualité. Lors de mon premier voyage introspectif à Bali en 2016 à la façon d’un « Mange, prie, aime », j’y découvre la douceur de vivre, celle où je vis pieds nus avec la nature, la gentillesse des gens, leur générosité. Celle où les dieux et les esprits nous entourent naturellement. On les remercie avec des offrandes et les apaise avec des rites sacrés. Cela me semble naturel. Et puis, il y a cet après-midi là, celui qui va me bousculer et me changer à jamais...
...Je me fais emporter loin des côtes par le courant. Personne ne m’entend. Personne ne me voit non plus. Je suis en train de me noyer et je comprends que je suis seule à pouvoir m’en sortir.
Une voix intérieure me dit que ce n’est pas mon heure, que j’ai encore beaucoup de choses à réaliser sur cette Terre. Par je ne sais quel miracle, j’arrive finalement à revenir vers la plage, pour réaliser que je n’étais pas seule à me noyer : deux autres personnes sont en train de se noyer plus près du rivage. L’une des deux meurt sous mes yeux, alors que je tentais de la sauver.
Quelques jours plus tard, sans le vouloir, je fais la rencontre d’un soigneur balinais. Sa femme et lui ressentent ce que je vis : un choc post-traumatique. Ils me font alors vivre ma première cérémonie de guérison. Vêtue de la traditionnelle tenue balinaise, je retourne avec eux sur la fameuse plage. Mes yeux remplis de larmes, l’odeur de l’encens et des fleurs, ils me libèrent.
Dès lors, le Yoga et les rituels sacrés ouvrent la voie de mon éveil spirituel. J’en ressens leur puissance. Pourtant, à ce moment, je suis encore étudiante en alternance chez Cartier à Paris. Je continue de mener une vie avec laquelle je ne me sens plus du tout en accord. Une vie ponctuée par tous les extrêmes, des états dépressifs et des relations toxiques.
Les rituels et le Yoga deviennent alors ma bouffée d’oxygène. Grâce à eux, je me connecte pleinement à ce dont je n’avais jamais fait attention auparavant : mes désirs, mes émotions, mes ressentis. Je décide alors de créer ma vie en fonction de ces derniers et puis d’écouter ma première professeure de Yoga à Paris - issue de l’institut Eva Ruchpaul - qui un jour m’interpelle : « Tu as quelque chose avec le Yoga. Ne réfléchis pas ! »
Malgré un entourage qui, à ce moment qui ne me comprend pas toujours ou cherche à m’en dissuader, le rêve de donner alors un sens à ma vie, de continuer à parcourir le monde et d’aider à soigner à mon tour brûle en moi.
Début 2019, je pars donc en Inde pour me former en tant que professeure de Yoga. Ce pays est un choc, une révélation, mais surtout comme un retour à la source. Je n’y avais jamais mis les pieds auparavant, pourtant une forte impression de connaître déjà cet endroit me traverse.
Ce premier pas se poursuit par 15 mois de voyage itinérant à travers l’Asie et l’Océanie. C’est alors que commence une remise en question sur le monde qui m’entoure, son fonctionnement, ma place dans celui-ci. Je cherche à comprendre d’où je viens, qui je suis et surtout qui je souhaite devenir. Déconstruire pour mieux me reconstruire ?
Des rencontres au-delà des mes espérances m’y aident allègrement. Une famille aborigène en Australie qui me fait ouvrir les yeux sur leurs savoirs et leurs rites ancestraux. Une famille néo-zélandaise qui me montre que la construction d’un lieu de vie autosuffisant est possible. Une ferme de veaux qui m’en apprend davantage sur notre mode de consommation peu cohérant, déconnecté du vivant et de notre humanité.
Grâce à ce périple, je me reconnecte en profondeur à mon essence, à la Terre, ses éléments et ses enseignements. J’allie découvertes et formations, un nouveau regard sur le monde nait.
Le Reiki vient au cours de ce voyage, tel un long cheminement intérieur, un début de guérison. Il vient confirmer mes visions et mes rencontres avec l’invisible. Peu à peu, je fais face et soigne les profondeurs de mon âme, de mes traumatismes et de mes vies passées.
A mon retour, la sonothérapie quant à elle me mène sur la voie de mon accomplissement. Après plusieurs jours, immergée dans des bains sonores au sein d’une ancienne abbaye, j’y vois plus clair. Mon énergie vibratoire s’y élève.
Fin 2021, je m’installe sur cette île intense que je peux enfin appeler chez moi, en accord avec mes valeurs et ma mission d’âme. Depuis, je continue au quotidien de partager et de transmettre avec toute mon énergie et ma passion.
Le chamanisme, la sonothérapie et le féminin sacré me tenant très à cœur, leurs essences en sont de plus en plus intégrées à ma pratique, aux soins et aux différents ateliers que je vous propose.
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